Fiche technique : Catégorie : Moyen format Année de production : A partir de 1970 Origine : Japon Pellicules : 120 ou 220 (suivant le dos) / Polaroïd Back Dimension des négatifs : 6 x 7 cm Nombre de photos : 10 par film 120 / 20 par film 220 Sensibilité ASA : / Vitesse : 1/400 à 1 + Mode Bulb Autofocus : Non Cellule : Non avec waist-level finder / Oui avec prisme AE Support trépied : Oui Double exposition : Oui Objectifs : Mamiya - Sekor C 50mm f/4.5 Mamiya - Sekor C 127mm f/3.8 Accessoires : Waist-level finder + Lightmeter prism AE (non fonctionnel sur le mien) + déclencheur souple Batterie : Non / Oui pour AE prism finder (CR2) et dos autowinder Plus : Mode Mirror Up (déclenchement sur l'objectif) Mon avis : Une qualité professionnelle, des images hyper détaillées et un plaisir de travailler avec un appareil solide et bien construit. La mise au point se fait en déplaçant l'objectif fixé au bloc frontal par rapport au boitier via les molettes sur les côtés du boitier. Les deux parties sont séparées par un soufflet où vient s'engouffrer l'air au moment du déclenchement, créant un bruit hyper agréable. Mon premier moyen format, que j'utilise depuis un an et que j'adore, vraiment. Le viseur du waist level finder est gigantesque, assez lumineux et le point est facile à faire, C'est un appareil 100% mécanique avec lequel il est agréable d'apprendre à tout gérer, et je sais que je peux lui faire confiance. A l'usage il est tout de même très lourd : pas loin de 4kg tout compris avec un prisme sur le dos, le rendant difficile à transporter. Je l'utilise principalement pour des shoots portraits pendant lesquels je sais que je n'aurais pas à le déplacer. L'idéal est de l'utiliser sur pieds mais il est possible, à faible dose de l'utiliser également à la main. Via son système de miroir, l'image dans le viseur est à l'envers, en miroir donc, ce qui est un peu déroutant au début, pas évident de caler son cadrage et de s'y tenir pour faire la mise au point, d'où l'utilité (encore une fois) d'un trépied. J'ai un verre de visée sans stigmomètre mais quadrillé et c'est parfait pour l'aide au cadrage. L'image est à l'endroit quand on utilise un prisme, qui contient lui-même un miroir. C'est un peu plus lourd, mais ça vaut la peine si on est mal à l'aise avec la vue du dessus, à l'envers. On peut utiliser plusieurs dos (qui contiennent les pellicules), un pour la couleur, et un pour le noir et blanc par exemple. Ils sont protégés "hermétiquement" par une plaque de métal située devant la pellicule, empêchant la lumière de s'infiltrer. Le RB67 a un système de sécurité qui empêche le déclenchement lorsque cette plaque n'est pas retirée, ce qui évite d'avoir des pellicules vides... Les dos sont rotatifs ( à 90°) pour permettre les prises de vue portrait ou paysage sans avoir à bouger l'appareil. C'est très pratique quand l'appareil est sur pieds et que tout est réglé, on ne bouge pas l'appareil, on fait juste tourner le dos d'un 1/4 de tour pour passer du mode portrait au mode paysage. Le format étant 6x7 donc presque carré, cela peut sembler superflus, mais en réalité c'est une option géniale. En résumé, à part son poids et le fait que j'aurais aimé une gamme d'objectifs avec une plus grande ouverture (le plus lumineux est à f/3.8), c'est une merveille, de très bonne qualité, costaud, et encore trouvable pour pas très cher pour un moyen format. Galerie :
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