FLOW 612
UNE PROPOSITION DE DANIEL LARRIEU & DE LA COMPAGNIE ASTRAKAN
Installation à danser: un projet chorégraphique, numérique et artisanal pour le jeune public
Installation à danser: un projet chorégraphique, numérique et artisanal pour le jeune public
" FLOW 612 est une expérience musicale, chorégraphique et cinétique, imaginée
pour le jeune public de 6 à 12 ans.
Son titre est inspiré par l’idée de couler, de laisser faire, du verbe to flow, et un clin d’oeil à la génération des 6-12 ans, devenu 612, chiffres contenus dans l’année 2016. Objet multimédia à danser, FLOW 612 est un dispositif numérique mêlant le son et la lumière dans un décor végétal de jungle imaginaire. L’ensemble est constitué d’une structure métallique circulaire sur laquelle est fixée une toile imprimée dont la révélation des motifs évolue au cours d’un cycle lumineux de vingt minutes.
Suite de tableaux, de jeux d’espaces sonores et lumineux, FLOW 612 est une invitation pour les enfants à danser librement sur les sons produits en partie par leurs mouvements via 48 capteurs au sol et à observer les changements chromatiques de la toile.
FLOW 612 a été conçue lors d’une résidence de Daniel Larrieu à l’invitation de Pierre Perrin, directeur de l’école élémentaire Pierre Budin située dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris 18e. Cette école accueille chaque année des artistes en résidence à l’instar de Claude Lévêque, dont le néon « J’ai peur » orne la façade de l’école depuis sa venue en 2012.
Pour la conception de FLOW 612, les élèves ont participé à la conception d’une partie des dessins composant la toile imprimée et des voix utilisées dans la musique. Ils vont découvrir l’œuvre finalisée présentée au sein de l’école du 16 juin au 4 juillet prochain. "
pour le jeune public de 6 à 12 ans.
Son titre est inspiré par l’idée de couler, de laisser faire, du verbe to flow, et un clin d’oeil à la génération des 6-12 ans, devenu 612, chiffres contenus dans l’année 2016. Objet multimédia à danser, FLOW 612 est un dispositif numérique mêlant le son et la lumière dans un décor végétal de jungle imaginaire. L’ensemble est constitué d’une structure métallique circulaire sur laquelle est fixée une toile imprimée dont la révélation des motifs évolue au cours d’un cycle lumineux de vingt minutes.
Suite de tableaux, de jeux d’espaces sonores et lumineux, FLOW 612 est une invitation pour les enfants à danser librement sur les sons produits en partie par leurs mouvements via 48 capteurs au sol et à observer les changements chromatiques de la toile.
FLOW 612 a été conçue lors d’une résidence de Daniel Larrieu à l’invitation de Pierre Perrin, directeur de l’école élémentaire Pierre Budin située dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris 18e. Cette école accueille chaque année des artistes en résidence à l’instar de Claude Lévêque, dont le néon « J’ai peur » orne la façade de l’école depuis sa venue en 2012.
Pour la conception de FLOW 612, les élèves ont participé à la conception d’une partie des dessins composant la toile imprimée et des voix utilisées dans la musique. Ils vont découvrir l’œuvre finalisée présentée au sein de l’école du 16 juin au 4 juillet prochain. "
L'équipe
Daniel Larrieu : Conception artistique
Antoine Herniotte : Musique
Gauthier Haziza : Processus interactif et lumière
Franck Jamin : Réalisation, installation, régie
Apolline Couverchel : Scénographie, illustration
Benjamin Favrat : Scénographie, illustration
Christophe Poux : Réalisation, installation, régie
Jérôme Andrieu, Agnès Coutard, Anne Laurent : Transmission à la médiation
Antoine Herniotte : Musique
Gauthier Haziza : Processus interactif et lumière
Franck Jamin : Réalisation, installation, régie
Apolline Couverchel : Scénographie, illustration
Benjamin Favrat : Scénographie, illustration
Christophe Poux : Réalisation, installation, régie
Jérôme Andrieu, Agnès Coutard, Anne Laurent : Transmission à la médiation
L'illustration de la toile a été confiée à Apolline Couverchel (Studio Elémentaire) et moi-même. L'idée principale était de réaliser un décor de jungle, immersif, démesuré, voire abstrait, comportant plusieurs paliers d'interprétation, et réactif au jeu de lumière. La toile devait faire 3m de haut sur 17m de long, et serait placée en cercle. De préférence réalisé à la main, et à destination du jeune public (6- 12 ans). |
- Photos références réalisées aux serres tropicales du Jardin des Plantes à Paris -
Ces images très contrastées en noir et blanc nous ont aidé à réaliser un travail de texture et de volumes proche de la réalité.
Nous voulions conserver le bokeh (effet de flou) du à la profondeur de champ (ouverture à f 1.8), pour donner du relief à notre décor et renforcer l'effet immersif.
Nous nous sommes ainsi concentrés sur l'association entre les pantes au premier plan, principalement dessinées par Apolline, avec un effet de gravure riche en détails, et la végétation du fond incluant des effets de profondeur dont je me suis occupé.
Le tout a été travaillé en noir et blanc, pour avoir plus de liberté en post-traitement sur photoshop.
Nous voulions conserver le bokeh (effet de flou) du à la profondeur de champ (ouverture à f 1.8), pour donner du relief à notre décor et renforcer l'effet immersif.
Nous nous sommes ainsi concentrés sur l'association entre les pantes au premier plan, principalement dessinées par Apolline, avec un effet de gravure riche en détails, et la végétation du fond incluant des effets de profondeur dont je me suis occupé.
Le tout a été travaillé en noir et blanc, pour avoir plus de liberté en post-traitement sur photoshop.
Souhaitant un ensemble lumineux, avec des effets de rayons de lumière perçant la végétation, j'ai pour ma part travaillé avec les marqueurs à alcool Copic Sketch ™, de 12 nuances de gris allant du transparent au noir.
Les différentes parties du décor ont été réalisées de façon indépendante, pour faciliter l'organisation finale du visuel.
Les différentes parties du décor ont été réalisées de façon indépendante, pour faciliter l'organisation finale du visuel.
Nos photos références montraient des plantes en premier plan, qui venaient chercher la lumière en s'extirpant d'un fond quasiment noir.
Plantes premier plan: lumineuses // Fond : sombre + bokeh lumière. En travaillant au marqueur, il était naturel d'assombrir le dessin en travaillant sur layout blanc, et en montant peu à peu vers des teintes foncées, or nous voulions l'effet inverse. |
Pour ce faire, nous avons passé en négatif quelques photos prises dans les serres et le résultat nous est apparu évident.
Le fond qui était noir est devenu blanc, les rais de lumière, l'effet de bokeh, les scintillements apparaissent comme des taches de différentes teintes de gris, idéales à reproduire sur papier blanc.
La majorité des éléments a été dessinée de manière indépendante, puis scannée, passée en "négatif", de la même façon que pour un développement photographique argentique, puis traitée afin d'être intégrée au fond.
Le fond qui était noir est devenu blanc, les rais de lumière, l'effet de bokeh, les scintillements apparaissent comme des taches de différentes teintes de gris, idéales à reproduire sur papier blanc.
La majorité des éléments a été dessinée de manière indépendante, puis scannée, passée en "négatif", de la même façon que pour un développement photographique argentique, puis traitée afin d'être intégrée au fond.
- Fin de l'étape 1 -
Nous avons demandé aux élèves de l'école Pierre Budin qui le souhaitaient de nous dessiner des végétaux afin de les intégrer au décor. Aucune consigne particulière n'a été donnée, l'idée étant de les faire participer, et de trouver l'équilibre entre la première phase de travail, presque photo-réaliste, et une seconde couche visuelle, plus légère, libre d'interprétation et plutôt enfantine.
Nous avons alors récolté un grand nombre de plantes, feuilles et fleurs que nous avons numérisés et travaillés pour les inclure au décor.
Le travail des enfants a été ajouté sous forme de "volute végétale" en mouvement, en opposition à l'aspect frontal du fond.
Nous avons alors récolté un grand nombre de plantes, feuilles et fleurs que nous avons numérisés et travaillés pour les inclure au décor.
Le travail des enfants a été ajouté sous forme de "volute végétale" en mouvement, en opposition à l'aspect frontal du fond.
- La belle collection des dessins des enfants de l'école Pierre Budin -
Dans l'optique de créer un décor "vivant", avec des effets d'apparition et de disparition d'éléments, de vibrance, et de profondeur, grâce à un subtil jeu de lumière, sans projection vidéo, il a été décidé de travailler en bichromie Cyan // Magenta, deux couleurs qui répondent très bien à la couleur de la led.
Le fond a été traité en magenta et le nuage de dessins d'enfants en cyan, créant ainsi deux dimensions distincts. |
- Visuel final -
- Gélatines de couleurs imitant l'effet produit par le jeu de couleurs des led sur le décor -
- L'impression de la toile a été confiée à l'équipe de Scanachrome - ©Scanachrome
" INTERACTION, un dialogue entre la lumière, la toile et le son
Le développement du système de gestion des interfaces multimédia a été confié à Gauthier Haziza. Il a réalisé une trame de capteurs dissimulés au sol permettant en temps réel de transcrire les déplacements des enfants. Les zones d’activation varient au cours des séquences afin d’explorer l’espace. Le traitement trichromie de la lumière (rouge, vert, bleu) compose avec la toile imprimée des illusions visuelles.
Artiste, designer interactif et concepteur lumière, Gauthier Haziza travaille aux côtés d’Apolline Couverchel au sein du Studio Élémentaires. Il est responsable de l’Atelier Lumière de L’ENSAAMA, Olivier de Serres.
MUSIQUE, une temporalité interactive
Antoine Herniotte, auteur, compositeur, acteur, réalise la création musicale. Il développe neuf paysages sonores activés par les déplacements dans l’espace. Il retraite dans une architecture sonore ludique des sons glanés et enregistrés à l’école avec les enfants : sifflements, voix, onomatopées, rires… La recherche musicale porte sur un équilibre entre le stable et l’aléatoire, le jeu et l’écoute, le désir de faire danser. En pratique, il s’agit pour l’enfant de chercher par ses déplacements la production de sons. Et ce sont ces mêmes gestes captés au sol qui en seront les déclencheurs. C’est un espace qui pousse à un engagement du corps et créé une musique unique pour chaque groupe, présente et agissant dans l’installation. La diffusion de la musique reçoit le soutien de Comportements-Sonores l’Agence. "
Le développement du système de gestion des interfaces multimédia a été confié à Gauthier Haziza. Il a réalisé une trame de capteurs dissimulés au sol permettant en temps réel de transcrire les déplacements des enfants. Les zones d’activation varient au cours des séquences afin d’explorer l’espace. Le traitement trichromie de la lumière (rouge, vert, bleu) compose avec la toile imprimée des illusions visuelles.
Artiste, designer interactif et concepteur lumière, Gauthier Haziza travaille aux côtés d’Apolline Couverchel au sein du Studio Élémentaires. Il est responsable de l’Atelier Lumière de L’ENSAAMA, Olivier de Serres.
MUSIQUE, une temporalité interactive
Antoine Herniotte, auteur, compositeur, acteur, réalise la création musicale. Il développe neuf paysages sonores activés par les déplacements dans l’espace. Il retraite dans une architecture sonore ludique des sons glanés et enregistrés à l’école avec les enfants : sifflements, voix, onomatopées, rires… La recherche musicale porte sur un équilibre entre le stable et l’aléatoire, le jeu et l’écoute, le désir de faire danser. En pratique, il s’agit pour l’enfant de chercher par ses déplacements la production de sons. Et ce sont ces mêmes gestes captés au sol qui en seront les déclencheurs. C’est un espace qui pousse à un engagement du corps et créé une musique unique pour chaque groupe, présente et agissant dans l’installation. La diffusion de la musique reçoit le soutien de Comportements-Sonores l’Agence. "
- Inauguration de Flow 612 à Marseille / Scène 44 / 24 Mars 2016 -
Dates de tournée :
Du 7 au 15 avril 2016 : Création, Festival Nanodanses, CDC Toulouse
Du 1 au 5 juin 2016 : Festival Les Bains Numériques, Centre des arts d’Enghien-les-Bains
Du 16 juin au 4 juillet 2016 : École élémentaire Pierre Budin, Paris XVIIIe, ouverture publique, le 16 juin, puis sur rdv
Du 10 au 27 septembre 2016 : LUX scène nationale Valence, Biennale de la Danse de Lyon
Du 12 novembre au 17 décembre 2016 : Festival Festiv’Anges, KLAP Maison pour la danse à Marseille
Du 3 au 13 janvier 2017 : Le Grand R, La Roche-sur-Yon
Octobre 2017 : Festival C’est comme ça !, CDC Picardie
Du 7 au 15 avril 2016 : Création, Festival Nanodanses, CDC Toulouse
Du 1 au 5 juin 2016 : Festival Les Bains Numériques, Centre des arts d’Enghien-les-Bains
Du 16 juin au 4 juillet 2016 : École élémentaire Pierre Budin, Paris XVIIIe, ouverture publique, le 16 juin, puis sur rdv
Du 10 au 27 septembre 2016 : LUX scène nationale Valence, Biennale de la Danse de Lyon
Du 12 novembre au 17 décembre 2016 : Festival Festiv’Anges, KLAP Maison pour la danse à Marseille
Du 3 au 13 janvier 2017 : Le Grand R, La Roche-sur-Yon
Octobre 2017 : Festival C’est comme ça !, CDC Picardie
|